Aujourd’hui 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes.

C’est en 1977 que les Nations Unies officialisent ce jour. Il y a 46 ans, donc.

Rangez vos fleurs (je peux m’acheter des fleurs moi-même, écrire mon nom dans le sable, tout ça.).

Nous voulons plutôt des salaires à hauteur des hommes, de la considération et du respect, pouvoir marcher seule sans avoir peur, pouvoir faire des études, des enfants ou pas, ne plus craindre de prendre les transports juste parce qu’on est une femme.

On veut pouvoir s’habiller comme on le souhaite sans avoir à y réfléchir, trop court, trop sexy, trop couverte, trop vieille, trop ridée c’est moche, ah non trop refaite, trop maigre c’est moche, trop grosse c’est moche, trop poilue, trop épilée, trop maquillée ou pas assez, cheveux gris ça ne va pas, cheveux décolorés ça ne va pas non plus… En fait si on pouvait juste nous foutre autant la paix qu’aux hommes, ce serait un bon début.

Le féminisme ce n’est pas une lutte, c’est un partenariat. Sans la moitié de la planète (les hommes), on n’avancera pas.

Et quand j’entends les hommes dire « je ne suis pas vraiment concerné, vu que je suis un homme », bah en fait SI TU ES CARREMENT concerné, vu que clairement c’est aux hommes qu’il revient de changer en premier lieu.

Si tu ne te sens pas tellement concerné, ça risque pas de changer, hein.

Parce que les femmes, elles, elles sont toutes ok pour que ça change, les gars, mais rien ne se passera si les hommes ne le veulent pas plus que ça.

Les femmes sont toutes OK pour ne plus se faire violer, pour ne plus se prendre de mains aux fesses, pour ne plus avoir de genoux qui nous touchent dans le métro quand on est assises, on est super d’accord pour ne plus être moins payées, pour ne plus être celles qui apportent le café dans une assemblée d’hommes, on est ok pour ne plus se peindre les ongles parce que c’est super dur, on est ok pour arrêter de faire semblant de trouver les blagues sur les blondes ou les femmes en général drôles alors que ça ne l’est pas.

Merci à tous de faire en sorte que les choses changent.