• Jacques Chirac n’est plus.

    Je fais rarement ce genre d’articles mais là c’est un peu différent.

    Jacques Chirac c’est toute mon enfance, c’est le bébête show, c’est « français, françaises, crac crac, vive la France, les doigts en V de victoire ».

     

    C’est l’éternel Maire de Paris, c’est le naturel et la coolitude. 

     

    Chirac, c’est la bonhommie, le salon de l'agriculture, et toutes les foires à la saucisse, la bière devant le match. C’est la victoire de la France en 1998, c’est les noms de joueurs qu’il connait presque, presque, mais si.

     

     

    C'est le président qu'on aime bien, qu'on soit de gauche ou de droite ou de rien, parce qu'il aime la France, la bonne bouffe et le bon vin. C'est surtout un personnage. Une grande intelligence, et une grande répartie.

     

     

    C’est 12 ans de Présidence, coincés entre Mitterrand et Sarkozy.

     

    Chirac c’est 82% aux élections de 2002 face à JMLP, c’est Juppé, Villepin et Jean-Pierre Raffarin en 1er ministre (Jean Pierre sait faire un bon café, Jean Pierre sait faire un bon café !).

    C'est aussi un anglais parlé avec un accent français à chier. What do you want ? I go back to France ? I go back to my plane ?

     

    C’est bien sur la cohabitation avec Jospin. Jospin qui me faisait peur avec ses frisettes, et ses gros yeux derrière ses grosses lunettes. C’est Bachelot à l’écologie, ce sont des actions sociales notables, comme la loi Guigou sur la libre circulation dans l’espace Schengen des mineurs nés de parents étrangers, ou la loi  passée inaperçue qui donne le droit aux immigrés ou sans papiers d’ouvrir un compte bancaire.

     

    C’est la fin des essais nucléaires, c’est la suppression de la vignette auto, c’est la création de l’allocation rentrée, la création du congé paternité, de la prime pour l’emploi.

     

    C’est le temps des Jupettes, avec 12 femmes sous le gouvernement Juppé, secrétaires d’état ou ministres, chiffre révolutionnaire pour 1995 (et encore aujourd'hui j'ai envie de dire).

     

    C'était un révolutionnaire ce Chichi.

     

     


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  • Je ne sais pas si c’est septembre, la course folle de la rentrée, le jonglage des emplois du temps, ou la courses au forum des associations, mais j’ai l’inspiration à zéro.

    Ça vous fait ça aussi ?

     

    Je pourrais vous poster des dessins, mais bien qu’elles soient très talentueuses, Mathou, Margaux Motin ou Nathalie Jomard ont leur propre page, et je ne veux pas passer mon temps à vous refiler sous la dent les dessins des autres, aussi pertinents et drôles soient-ils.

     

    Donc avouons-le, septembre est un mois qui nous met bien KO.

     

    Ceux qui n’ont pas d’enfant rentrent juste de vacances, et la reprise en elle-même est déjà bien crevante, mais entendre les autres parler de leurs contraintes familiales est tout aussi fatigant (et pénible). On les comprend, nous non plus on aime pas tellement entendre les problèmes des enfants de nos collègues, on va pas se mentir, hein, on a déjà bien assez à faire avec les nôtres.

     

    Et ceux qui ont des enfants le savent, c’est à la fois un sprint et une course d’endurance.

     

    Il faut courir les magasins de fringues et de godasses, les réunions de début d’année, et payer, payer, payer, tout, en très peu de temps. Les bouquins scolaires, les tenues de sport, les cahiers de grammaire, les abonnements aux magazines, les abonnements au sport ou au dessin, les rdv médicaux pour avoir (juste) un papier disant qu’il est apte au tennis/danse/piscine/judo/yoga/pêche au gros. 25€ silvouplaitmadame. Non on prend pas les chèques. Mmouiii merci…

     

    Pour peu qu’il y en ai deux, des enfants, vous faites le calcul de tout ça.

     

    Bien-sûr, tout est à faire pour le lundi matin, dernier délai, et vous prenez connaissance de tout ça le vendredi soir, juste quand vous pensiez pouvoir vous affaler dans votre canapé.

     

    Votre week-end va être génial. GE-NI-AL.

    Mode "épuisé d'avance" : ON

     

    Donc septembre, c’est pas la joie. Vos enfants ont le nez qui coule et s’essuient avec leurs manches, faut dire on oscille toujours entre 3 degrés le matin et 25 l’après-midi. On sait plus trop comment s’habiller, on continue de mettre des sandales pour conjurer le sort et parce qu’on-est-encore-en-été, question de principe, mais on met aussi une petite doudoune légère hein, pour pas cailler en attendant le bus.

     

    C’est TRES sympa septembre.

     

    ILLUSTRATION : MATHOU

     

     

    Dès que je relève la tête pour respirer un peu, je vous fais signe.

    Des bises les chatons.

     


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