• On arriverait pas fin Novembre des fois ? …..


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  • Ai-je encore le droit de dire que j’aime commander sur Amazon ?

    J’ai le droit de dire que c’est à la fois très pratique, très rapide et à des prix souvent défiant toute concurrence ? 

    La bien-pensante société va me lapider, je pense.

     

    Je soutiens évidemment les commerces de quartier, je comprends que les tarifs en magasins soient légèrement supérieurs à ce qu’on trouve en ligne, à cause des charges, du loyer du magasin, du stockage, des salaires des employés, je le comprends et je l’accepte, c’est tout à fait normal.

    Mais quand en prenant tous ces paramètres en compte il y a toujours 10€ d’écart entre un jouet sur Amazon et ce même jouet chez ToysRus ou La grande récré, je veux bien être gentille mais j’ai pas un champ de billets qui pousse chez moi. Si on considère qu’un panier moyen comprendra 6 ou 8 jouets, le calcul est vite fait (la réponse elle est vite répondue comme dirait l'autre canard).

    Sans compter que sur un site en ligne, on sait immédiatement la disponibilité des produits. Déjà ça me saoule d’aller en centre commercial, d’affronter la foule, ou de tourner ¼ d’heure en ville pour trouver une place de parking, alors je n’aurais pas le courage d’accepter qu’on me commande un produit absent en magasin, et de revenir la semaine suivante. Non c'est au dessus de mes forces les gars.

     

    Et puis, dans quel magasin peut-on mettre à la fois dans son panier du rouge à lèvres, un bouquin pour l’école, un épilateur, un manga en allemand, du lait infantile, une Barbie de 1990, un déguisement de Trump , des masques jetables taille enfant, et des chaussons moumoutés ? Le tout livré le lendemain ? Hein ?

     

    Les cartons sont réutilisables plusieurs fois (Vinted, les colis pour les copines, les maquettes de l’école), alors je n’ai que peu de scrupules.

     

    Les employés sont exploités ? Je l’ignore. Ce que je sais en revanche, c’est que les livreurs que je vois sont majoritairement des jeunes, qui peuvent travailler sans avoir de diplômes particulier autre que le permis de conduire. Qu’ils sont payés au colis remis, et que grâce à ça, j’ai rarement des livraisons échouées, ou des détournements  de colis de leur part. On ne peut pas en dire autant de tous (si vous voyez ce que je veux dire, suivez mon regard, hein).

     

    Je commande en ligne sur d’autres sites bien-sûr, sur des sites qui payent leurs impôts en France aussi, oui môssieur.

    Sur Carrouf ou Auchan, sur la Fnac, sur Kiabi ou Sarenza. Beaucoup de sites, à l’instar d’Amazon font une place aux producteurs et petits vendeurs, qui n’auraient pas autant de visibilité sans le marketplace proposés par ces géants. Il n’y a pas que du mauvais, voyez-vous. 

    J’aime également aller chez mon fromager, mon marchand de journaux, mon fleuriste, au marché et à la petite boutique déco du cœur de ville, mais je ne pourrais pas y aller le dimanche, ou le soir à 22h quand je commence à être enfin posée et tranquille pour faire mes achats.

     

    Alors je suis bien contente d’acheter mes timbres en ligne, mes capsules de café, de commander mes photos ou ma lessive, sans avoir à zigzaguer dans les magasins au pas de course le soir en sortant du travail (on a bien mieux à faire, non ?)

    Que celui qui n’a jamais validé un panier en ligne, un soir de déprime me jette la première pierre.

    Allez-y, lapidez moi de vos clicks, amis internautes. Je suis prête.

     


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  • Certains le savent peut-être, je fais partie de l’association « vos gâteaux » depuis le 1er confinement, petit groupe de mamans (mais pas que) qui essaye d’apporter un peu de soutien et un peu de douceur au personnel soignant, en hôpitaux, EPHAD, etc. en faisant des pâtisseries que nous distribuons ensuite aux établissements autour de chez nous.

    Pour un peu plus de gaîté, parfois on ajoute un petit message, ou un dessin des enfants.

    Et là, en étendant mon linge je me demandais ce que je pourrais bien cuisiner pour eux, et quel dessin pourrait faire mon petit CE2. Je l’imaginais faire un petit mot qui dirait « J’ai 8 ans et je porte bien mon masque ». Je n’ai même pas pu envisager la suite parce que j’ai été prise d’un gros sanglot et je me suis mise à pleurer, toute seule chez moi. Comme ça, d’un coup.

    Tout juste 8 ans.

    Un masque.

    C’est quoi cette enfance qu’on leur offre ?

     

    Quand je pense à mes 8 ans à moi, je me vois dans le jardin à faire des cabanes, je repense à mes copines qui venaient dormir à la maison, et les balades en vélo. Aux fêtes d'anniversaire dans le garage, aux boums, aux séances de maquillage. Je me vois cueillir et manger les framboises chez mes grands-parents.

    Mes enfants n’ont jamais mangé de framboises directement depuis un framboisier.

    On ne les laisse pas faire du vélo seul à 8 ans en ville.

    On ne les laisse rien faire tout seul à 8 ans en ville.

    Ils sont sous haute protection, sous surveillance parentale, tout le temps. Et là, en plus quoi, on leur impose un masque, dès 6 ans ?  Ils ne peuvent plus inviter leurs copains à la maison, on leur fait comprendre que partager leur goûter c’est dangereux. Qu’embrasser ses mamies aussi. Qu’on ne doit pas toucher les rampes des escaliers ou les boutons d’ascenseur. Nous, on léchait des cailloux, on mangeait des noisettes tombées de l'arbre, et des fleurs de pissenlits pour voir si c’était comestible. On apprenait à faire du patin à roulettes sur des routes pleines de graviers, on s’écorchait, on essuyait un peu, on soufflait dessus et hop c’était reparti. On faisait des rondes dans les cours de récré, on jouait à l’élastique. On se disait des secrets au creux de l’oreille et on était meilleures copines pour la vie en se piquant le doigt pour faire couler une goutte de sang. Si, faut le faire sinon on sera pas copines pour la vie. Alors même si on trouvait ça a la fois un peu dangereux et un peu dégueu, on le faisait. Pour Gaëlle, pour Sandrine, pour Julie, pour nos copines. Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer.

    Quel souvenir ils garderont de leur enfance ? Mais qu’est ce qu’on est en train de faire ?

    J’ai beaucoup de peine pour cette génération d’enfants, mais j’en ai encore plus pour nous, parce qu’on sait à coté de quoi ils passent. Eux, non. Ca me rend infiniment triste.

     

     

    A quel moment avons-nous perdu ça ? A quel moment a-t-on décidé que l’insouciance c’était terminé, et que les enfants devaient être responsables, ou matures, ou sérieux, ou que sais-je.


    Auront-ils le temps de vivre un peu l’insouciance avant que ce ne soit trop tard, qu’ils soient trop grands pour en profiter ?

      

    Alors, vite, il faut des bonnes nouvelles. N’importe quoi.

     

    S’il vous plait.

     


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  • J’ai l’impression de vivre dans un livre.

    D’être en situation irrégulière parce que je vois mes amis. Parce qu’à tout moment la brigade peut nous tomber dessus et nous coller une amande de 135€.
    J’invite mes amis à la maison, ils se lavent les mains, se désinfectent, disent bonjour de loin. On se fait un sourire timide et on sert à boire sans entrain, on ne s’effleure pas, comme des pestiférés. Un peu craintifs. Nos amis. Ceux qu’on connaît depuis toujours. Avec qui on a partagé des anniversaires, des soirées de nouvel an, des Beaujolais nouveaux, des week-ends. On s’est fait la bise, on a caressé les cheveux de nos nouveaux nés, on a joué à la console, aux jeux de société, on a partagé des cotes de bœufs et fumé des cigarettes sur le balcon. Nos amis quoi.
    Ceux qui venaient à la maison il y a un mois encore, qui dînaient ici et avec qui on passait la soirée à rire et boire au salon, pendant que les enfants faisaient la bringue dans les chambres ou dans le jardin en léchant la même glace.
    Maintenant tout est différent. Subtilement, on s’est installé dans un livre de George Orwell. On regarde nos montres, il ne faut pas dépasser l’heure. On se regarde du coin de l’œil, on se suspecte les uns les autres.
    Les mêmes amis qu’il y a un an, deux ans, six mois.
    On se hâte de rentrer, de ne pas dépasser le couvre feu. On a nos masques, et une attestation parfois. 
    On se dépêche, les rues sont désertes, beaucoup de commerces sont vides, on croise quelques badauds, dont on ne voit que les yeux. D’ailleurs on juge et on assassine mentalement ceux qui n’ont pas leur masque. On marche du bon côté, on suit le marquage au sol, ou les sens de circulation. 
    On devient paranos et agressifs. On se rassure dans l’habitacle de nos voitures, on se sent en sécurité. On souffle. On ôte nos masques avec la même satisfaction que nos soutiens gorges et nos chaussures en rentrant du travail.
     
    On allume BFM pour voir le décompte des malades, les taux d’occupation des lits en réanimation. On se compare aux autres pays d’Europe, aux autres régions, aux autres départements, c’est mieux ? Moins bien ? On regarde si la couleur de notre zone change. Si elle change ça peut être mieux, ou moins bien. Suspense. Les gérants sont suspendus à leur téléviseur. Vont ils rester ouverts, vont ils fermer ? Ils n’en savent rien. Ils attendent fébrilement la sentence. Va-t-on aller travailler demain ? Et les écoliers, et les profs ?
    On questionne les enfants sur les absents à l’école. Ah tiens.
     

    On s’habitue à tout, et même au pire. On rogne sur nos libertés au nom de la sécurité sanitaire du pays. On se sent surveillés, mais on comprend, on accepte, on s’adapte vite et on s’y plie, bien qu’on espère secrètement pouvoir rapidement faire tout le contraire, et revenir à une vie de partage, de sociabilisation, d’échanges.
     
    « Au-dehors, même à travers le carreau de la fenêtre fermée, le monde paraissait froid. Dans la rue, de petits remous de vent faisaient tourner en spirale la poussière et le papier déchiré. Bien que le soleil brillât et que le ciel fût d’un bleu dur, tout semblait décoloré, hormis les affiches collées partout. De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d’en face. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston. Au niveau de la rue, une autre affiche, dont un angle était déchiré, battait par à- coups dans le vent, couvrant et découvrant alternativement un seul mot : ANGSOC. Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était la patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n’avaient pas d’importance. Seule comptait la Police de la Pensée ». 
    George Orwell, 1984, chapitre 1. Publication 1949.
     

     


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  • Avez-vous suivi les annonces de notre Président Macron hier soir ?

    Oui, on en parle ? Y'a donc 3 grandes annonces à retenir : 

    - Prime de 150€ pour les personnes qui touchent le SMIC.

    - Couvre-feu à 21h.

    - Et la règle des 6 : Pas plus de 6 personnes à table au restaurant, dans l'espace public, et également dans la sphère privée. 

    Alors là, vous n’avez pas idée comme ça me fout un coup sur la cafetière de savoir qu’on ne fêtera pas Halloween.

    C’était devenu le rdv incontournable de fin octobre à la maison. La soirée à laquelle on réfléchit plusieurs semaines avant, et comment on va se maquiller, et comment seront les invités, et comment on va décorer la maison, et qu’est ce qu’on va préparer à manger ?

     

    Les annonces présidentielles

    Bref, tout ça pour dire que non, on ne pourra pas.

     

    Aller aux travail ou à l’école, au centre de loisirs, être 15 enfants dans les vestiaires collectifs de la piscine, prendre le bus, s’entasser dans le tram ou le RER, CA OUI, mais inviter 4 copains à la maison qu’on n’embrasse pas ni rien, CA NON. Trop dangereux.

     

    Je suis dépitée.

     

    Et puis de toute façon, soit nos invités viennent passer l’après-midi et repartent chez eux à 20h, une soupe et au lit ; soit ils dorment tous à la maison.

     

    Mes amis, ça va être compliqué.

     


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  • Je sais que vous aimez la belle langue française. Et je sais que vous aimez manger.

    Rapport au fait qu’on est en France hein.

     

    Alors je vous propose une petite liste d’expressions bien de chez nous avec de la bouffe, de la bouffe, de la bouffe !!

    Et vous, vous en avez d’autres, je suis sure que j’en ai oublié plein.

     

    • Avoir la banane (ou la pêche, ou la patate)
    • Tomber dans les pommes
    • En pleine poire
    • Pousser comme un champignon
    • Grand comme une asperge
    • En faire tout un fromage
    • Mettre du beurre dans les épinards
    • En rang d’oignon
    • Manger son pain blanc
    • Avoir de la brioche
    • Avoir la moutarde qui monte au nez
    • Avoir du sang de navet
    • Avoir un cœur d’artichaud
    • Avoir le cul bordé de nouilles
    • Rouler quelqu’un dans la farine
    • Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier
    • Ne pas avoir un radis
    • En avoir gros sur la patate
    • Être dans le pétrin
    • Être plein comme un œuf
    • Les carottes sont cuites
    • Manger les pissenlits par la racine
    • Ne pas être dans son assiette
    • Avoir du pain sur la planche
    • Avoir le beurre et l’argent du beurre
    • C’est du gâteau
    • Rouge comme une tomate
    • Pleurer comme une madeleine
    • Mettre une praline
    • Prendre une chataigne

     

     


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  • Il fait froid, il fait moche, il pleut, ça y est, plus aucun doute n'est possible, c'est l'automne.

     

    Dessin du jour

     


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  • Les bonnes résolutions, c'est plutôt en septembre au lieu de janvier, ici.

    En septembre, on reprend les bonnes habitudes, on retrouve un rythme perdu depuis longtemps (surtout cette année, n'est ce pas).

    Alors dès ce mois-ci, j'ai (re)commencé à faire des to do listes, à faire des menus, à faire (plus ou moins) les comptes, à essayer de faire du ménage dans les choses qu'on met de coté puis qu'on oublie à jamais. Particulièrement les remboursements qu'on ne suit pas trop, le paiement des factures en temps et en heure, et toutes ces enveloppes qu'on empile et qu'on a la flemme d'ouvrir.

    (oui, ouvrir une enveloppe. Parfois la feignantise n'a plus de limites je vous le concède).

     

    En septembre, je remonte donc mes manches, je mets mon masque, mes lunettes, et je m'occupe de moi, (de nous), mais principalement de moi.

    Je dis ce qui ne va pas, j'arrête de ruminer, de prendre sur moi, je mets les choses à plat. Je m'occupe de moi, pour pouvoir m'occuper des autres.

    Ca durera ce que ça durera, ce sera certainement bien vite emporté par le tourbillon du quotidien, mais c'est toujours ça de pris.


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  • Alors, comment s'est passée cette première semaine de reprise ?

    Les petits loups sont-ils contents, ont-ils retrouvé leurs copains, leur classe, et leur maîtresse préférée ?

    Vos enfants sont-ils des casse-cou(**)s, des petits rêveurs, des premiers de la classe ?

    Et les parents, ont-ils le sourire sous leur masque en allant déposer les enfants le matin ?

    Ici les avis sont mitigés, et le rythme est surtout dur à reprendre pour les parents, j'avoue. Il y a déjà des devoirs, pour les enfants, et pour les parents. 3000 fiches à compléter, toujours avec les mêmes infos. N° de téléphone de la mère, du père, de la mamie, de la voisine, de la grand-tante, du médecin de famille, du copain de la cousine du dentiste ? Est ce que vous êtes disponible le lundi entre 15h et 15h30 pour accompagner les enfants à la piscine, au cinéma, au judo, à la bibliothèque ? S'il n'y a pas de parents attention, la sortie sera annulée. Par votre faute, oui, oui. Pression.

     

    Mais qu'on se le dise, cette rentrée quasi-normale fait du bien au moral. Les enfants s'adaptent à tout, et tellement plus vite que nous. Ils se font à tout. Ils sont formidables, comme disait Jacques.

     

     


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    Jour 1.


    Tout le monde s’est levé avec plus ou moins d’entrain. Le plus joyeux de tous était mon réveil qui se sentait plus qu’inutile depuis quelques temps.


    Suspense, découverte des classes.
    Le petit est déçu de ne pas avoir TOUS ses copains dans sa classe (pour la santé mentale de la maîtresse, moi je dis tant mieux).
    Le grand est déçu de n’avoir AUCUN copain de sa classe.
    Moi-même j’alterne les jours de présence avec mes collègues.


    Découverte de l’emploi du temps. Ah tiens, pas de prof de techno et de maths pour sa classe de 5e.
    Ça va alléger les journées dis donc, faudrait voir à pas risquer le claquage la première semaine.
    Fin des cours à 15h30 ou 14h30. Ça va drôlement laisser du temps pour faire ses devoirs, ou réviser, ou... ou...
    Note à moi même : changer le code du wifi.

    Mon petit CE2 me dit que déjà il est content d’avoir son copain Alexandre, ils sont ensemble depuis 4 ans et ont mis au point des ateliers massage et coiffeur quand leurs maîtresses ont le dos tourné. Bien, bien, bien.


    Il dit aussi qu’il a eu un point vert en comportement. Pour un premier jour il a l’air content de lui. Je sais pas si je dois m’inquiéter pour la suite.

    Par habitude j'ai passé commande sur Amazon, avec livraison vendredi, oui oui très bien, peu importe. Mais je me souvenais plus que j’étais plus à la maison tous les jours. C’est quoi déjà mes jours de télétravail ? Un jour sur deux, les semaines pair et 3 jours sur 4 les semaines de lune descendante. Sauf s’il pleut.

    Penser à tenir l’agenda familial à jour sur les semaines A et B, pour l’emploi du temps du grand. Qu’il n’aille pas en maillot de bain s’il y’a Espagnol au lieu de piscine.
    De toute façon y’a que moi qui écris sur ce calendrier mural. C’est quand la piscine du petit, et c’est à quelle heure le psychomot du grand ? C’est quand la réunion du collège déjà ? Et les vacances de la Toussaint ?
    Bah c’est écrit sur le calendrier, vous avez juste à regarder quoi.

    La vie semble reprendre son cours.
    Vivement le jour 2.

    Bonne rentrée à tous

     

     


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